Pourquoi embêter le monde ?

Pourquoi beaucoup de gens sont-ils sans-gêne ? Que peut-il bien se passer dans leur tête pour qu’ils se mettent quasiment systématiquement dans la situation de gêner les autres ? Encore une question que nous nous sommes tous posée, probablement d’ailleurs quand c’est nous qui sommes gênés …

Quelles sont les gênes dont on parle ?

  1. Le caddie abandonné en plein milieu du passage pendant que son propriétaire fait les courses.
  2. Le groupe de personnes qui discutent en bloquant le passage.
  3. La voiture garée à cheval sur deux places.
  4. La voiture arrêtée en plein milieu de la voie car le conducteur est au téléphone.
  5. La personne qui hurle au téléphone dans une langue incompréhensible.
  6. Etc …

Je suis sûr que vous avez déjà été confronté à l’une de ces situations, et je pourrais allonger la liste, mais ce n’est pas le but de ce billet …

Je pourrais dire qu’il y a plusieurs catégories de gens, comme je le fais souvent, mais en fait non. Si un individu se met dans la situation de gêner, c’est tout simplement qu’il ne réfléchit pas aux conséquences de sa décision sur les autres. En un mot il est personnel (pour ne pas dire égoïste). Pourtant, je veux bien croire que ce n’est pas un acte délibéré de sa part et qu’il n’est pas égoïste dans la vie de tous les jours. Mais alors pourquoi ?

Une société moderne, dans laquelle tout est accessible en quelques clics, implique que le besoin des autres va en diminuant, l’entraide n’est plus de mise. Ce qui pourrait être vu comme une amélioration de la qualité de vie entraine fatalement une désocialisation, qui, de fil en aiguille, mène à l’égoïsme (j’avoue, j’ai pris un raccourcis, mais vous voyez le topo). Seuls les proches finissent par mériter une certaine attention …

Vous avez le droit de ne pas être d’accord avec mon analyse, auquel cas la zone commentaires vous accueillera les bras ouverts. Mais je ne pense pas être très loin de la réponse.

Quoi qu’il en soit, comment réagir face à une telle situation ? Et bien la réponse est fonction de la situation. Mais elle n’est de toute façon pas évidente, surtout parce que le « coupable » n’est souvent pas disponible. Ce sentiment d’impuissance de la « victime » augmente d’ailleurs en général fortement son niveau d’énervement.

Avant, je pestais intérieurement et contournais le caddie. Une fois, j’ai pu dire ce que j’en pensais à la propriétaire qui du coup ne savait plus où se mettre. Maintenant, je pars avec les deux caddies et j’abandonne l’objet du délit dans un endroit dégagé, bien rangé. Je rigole d’avance en imaginant la tête de son propriétaire, qui risque de passer un certain temps avant de le retrouver …

Racontez-nous vos anecdotes sur le sujet, car plus on est de fous plus on rit …

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A propos Dehel

Je suis moi, et c'est déjà pas facile !

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