3D passive ou active ?

À moins d’arriver d’une autre planète ou de vous réveiller d’une longue hibernation (auquel cas vous n’allez rien comprendre à ce qui va suivre), vous n’êtes pas sans savoir que deux grands formats 3D se tirent la bourre : la 3D active et la 3D passive. Mais quelles sont les différences ?

En voici un bref résumé …

La 3D passive

C’est le premier procédé à avoir existé (vous vous souvenez des lunettes rouges et bleues). Deux images sont filmées à l’aide d’une caméra possédant deux objectifs séparés de 65 mm (comme nos deux yeux) et chacune est polarisée. C’est-à-dire qu’elle sont prévues pour ressortir via deux filtres différents (un pour l’œil gauche et un pour l’œil droit). Chaque œil voit une image différente dont la résolution est la moitié de la résolution totale, on perd donc en netteté.

Avantages : couleurs inchangées, lunettes peu coûteuses.

Inconvénients : films plus coûteux à réaliser, image moins nette.

Technologie utilisée par : LG, Philips, JVC, Samsung.

La 3D active

Ce procédé, sensé être une évolution du premier, nécessite des lunettes plus lourdes qui embarquent de l’électronique. Le principe consiste à projeter l’image en alternance : un coup pour l’œil gauche, un coup pour l’œil droit. Les lunettes intègrent des écrans LCD se polarisant en même temps que l’image. En résumé elles cachent un œil puis l’autre à tour de rôle. L’avantage de cette technologie est que chaque œil voit une image pleine (1920×1080) et la résolution est du coup bien meilleure. En contrepartie, l’obturation des verres provoque une perte d’information et le rendu des couleurs est un peu plus fade. Au cinéma cette technologie est appelée « Xpand ».

Avantages : films moins coûteux à réaliser, image nette.

Inconvénients : couleurs plus fades, lunettes onéreuses.

Technologie utilisée par : Panasonic, Sony, Samsung (oui, là aussi).

Cette vidéo vous explique tout de manière compréhensible :

Pour moi aucune des deux techniques n’est encore vraiment adaptée. La vision n’est pas suffisamment naturelle et la fatigue se fait sentir au bout d’un moment.

En 3D active, j’ai mal au crâne au bout de 2h environ et le rendu n’est acceptable que quand on est face à l’écran et qu’on regarde le centre de l’image.

En 3D passive j’ai plutôt les yeux qui brulent légèrement, une gêne plus qu’une douleur. Par contre le rendu est moins sensible au positionnement du regard (et du spectateur).

Sans parler du fait que je porte déjà des lunettes de vue. Avoir deux paires de lunettes est un challenge, surtout si la deuxième paire est grosse et / ou lourde …

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A propos Dehel

Je suis moi, et c'est déjà pas facile !

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